Nessie, aka Nessandra Kelly White

Véritable nom : Nessandra Kelly White

Surnom : Nessie

Identité : Connue de tous.

Âge : 21 Ans

Lieu de naissance : Newcastle, Australie

Lieu de résidence : Institut Xavier, New-York, United States Of America

Situation familliale : Célibataire

Parents connus : Allan White (Père) & Julia Kelly Jones (Mère)

Groupe d'appartenance : X-Men

Cheveux (couleur d'origine) : Brun foncé

Cheveux (couleur actuelle) : Bleu "teal"

Yeux (couleur) : Noisette

Origine : Mutante

Pouvoir : Aquakinésie. (Maîtrise de l'eau. Éventuellement, elle arrivera aussi à prendre l'eau qui se trouve dans la glace et la vapeur pour la maîtriser)
- Elle peut aussi respirer sous l'eau
- Les écailles sur son corps la protège contre quelques petites blessures, sans être aussi solide que de l'adamantium.

Conquêtes amoureuses : Quelques surfers des plages de Newcastle, sans plus.

Mariage : Aucun connu à ce jour.

Alliés : Ceux qui voudront bien l'être.

Ennemis : Nessandra est tellement gentille; Qui voudrait être son ennemi ?

Particularité : Hypocondriaque & Germophobe. Ne lui parlez surtout pas de ce virus mortel qui court... Ou vous risqueriez peut-être de le regretter, lorsqu'elle crira à tue-tête qu'elle est atteinte. Vous êtes malade ? Ne l'approchez pas. Vous aimeriez utiliser son stylo ? Désinfectez-vous les mains deux fois plutôt qu'une avant. Cette fille est une véritable obsédée de la propreté.

Une autre particularité de la jeune mutante: Elle a d'innombrables tatouages. Trois éclairs au cou, un milkshake à la fraise sur le mollet, Jesus sur son bras... Et étrangement, tous ont une signification plus que spéciale: Ils représentent une façon dont elle a faillit mourir. Il serait imprudent de votre part de lui demander de vous décrire chaque événement, puisqu'elle déteste en parler... Imaginez plutôt. Ça sera surement plus rose de cette façon.

Histoire :
" J'ai toujours vécu près de l'eau. Très jeune, mes parents m'ont inscrite à des cours de natation, à la piscine. J'étais la meilleure de ma classe, sans me vanter. À l'âge de six ans, je plongeais sous l'eau, les yeux ouverts, et sans pince-nez. Un vrai petit poisson, comme mon professeur disait. À neuf ans, je pouvais aller me baigner à la mer, sous la supervision d'un adulte. Je ne m'éloignais jamais trop loin, sachant où étaient les limites. Je savais très bien nager, j'étais assez endurante pour une gamine, mais on ignore ce qui se trouve à quelques pieds, sous nous. Bon, en ce qui concerne l'école, je n'étais pas une lumière. Ces choses là ne m'ont jamais réellement intéressées. Je rêvassais durant mes cours d'anglais, dessinais en mathématiques, et dormais en arts. J'excellais seulement en sports, puisque je voulais devenir plus forte, plus... Puissante, si l'on peut dire ça. Comme ça, si j'avais a faire face à un requin, je pourrais lui mettre mon poing dans sa grosse gueule !

Deux années passèrent, et je reçu ma première planche de surf pour ma onzième année. Les autres filles rêvent de sortir avec le plus beau mec de l'école, et être invité à la prochaine danse. Moi, je voulais être une surfeuse hors pair, et pouvoir participer aux concours lorsque j'attendrai ma majorité. J'eus donc des cours privés intensifs pour débuter, avec l'un des meilleurs planchistes de tout l'Australie, Brandon Craig. Il m'en a beaucoup appris sur la vie, cet homme. Je le considérais comme mon deuxième père. Grâce à lui, j'ai su comment contrôler ma colère, comment m'ouvrir aux autres aussi, puisque j'étais renfermée sur moi-même. En dehors de ma famille, il était le seul à avoir gagné ma confiance. Il était toujours là pour moi... Jusqu'au jour où...

Ils avaient donné l'état d'alarme aux bulletins de nouvelles, à toutes les chaînes télévisées. Une grande tempête allait s'abattre sur notre côte, alors que personne ne sorte, barricadez vos fenêtres, et cachez-vous dans un lieu sur. Mais les vagues allaient être immenses, et je ne voulais pas râter ça, même si ça incluait me faire électrocuter par des éclairs. J'avais seize ans, et ma térémité était à son paroxisme. C'était l'occasion rêvée de tester mes habiletées, et de me prendre les plus belles vagues de toute ma vie. Un rapide coup de fil à Brandon pour le convaincre de venir me rejoindre, que nous prendrions que quinze minutes, le temps d'en faire qu'une seule. Il finit par accepter, et je fila en douce via la fenêtre de ma chambre, avec ma fidèle planche. Arrivés sur la plage, nous fûmes émerveillés: Elles étaient bel et bien gargantuesques, au-delà de toutes mes attentes, et de tout ce que j'avais pu voir à la télévision, dans les reportages. Et sans plus attendre, nous nous jettions à la mer, planche devant, callée contre notre torse. Et sans plus attendre, nous nous jettions dans la gueule du typhon...

Avez-vous déjà vu votre vie défiler devant vos yeux ? À seize ans, cent-quatre-vingt-quatre jour, trois heures, trente-cinq minute et deux secondes, je l'ai vu. J'ai aussi vu Brandon disparaître devant mes yeux, sous cette vague qui était maintenant mon pire cauchemar. Je me rappelle de mes poumons enflâmmés, faute de l'eau salée que j'ai du avaler, et de l'air qui n'arrivait pas à rentrer. Je me souviens aussi que mon corps entier s'est percuté contre plusieurs rochers, et qu'avant de ne perdre connaissance, j'ai souhaité, du plus profond de mon âme, qu'une vague me ramène à la rive avant que je ne meurs.

Cinquante heures plus tard, j'ouvrais à nouveau les yeux, allongée sur un lit d'hôpital, branchée à j'ignore combien de machines, et j'ai entendu ma mère crier "Elle s'est réveillée !". Je n'étais donc pas morte. Ou si c'était le cas, on me jouait un très vilain tour. Lentement, mais surement, je portai une main à mon visage pur le toucher. Une grimace s'en suivit, un goût acre dans ma bouche fit surface, et une douleur engourdissante m'envahit. J'étais vivante. Peut-être pas en un seul morceau, et très amochée, mais je respirais, et ce moniteur au "Bip" agressant prouvait ma pensée. J'ai pu ensuite sentir les pleurs chauds de ma mère couler contre mon visage, mon cou, ses bras m'étreindre comme si j'étais une poupée de chiffon, et l'entendre me murmurer un flot de paroles que je n'arrivais pas à assimiler. Puis ce fût au tour de mon père de faire le même manège. Je restai immobile pendant tout ce temps, à fixer ce néon blanc au plafond. Une fois qu'ils eurent terminé de me couvrir de baisers, je demandai, à voix basse "Brandon, où est-il ?". Suite à la réponse que je redoutais, je perdis de nouveau conscience, et dormi plusieurs heures de plus. Il était mort par ma faute. Jamais je ne pourrais me le pardonner.

Comment ai-je fait la découverte de mon pouvoir ? Je ne m'en rappelle plus très exactement, mais j'étais allongée sur la plage, près de la rive. À ce moment là, j'ai voulu que l'eau montre jusqu'à moi, pour me toucher, me recouvrir, et je le voulais tellement que... Elle est venue jusqu'à mes pieds. Coup de chance ? Peut-être. J'ai attendu plusieurs minutes avant de recommencer, encore et encore: À chaque fois, ça fonctionnait. Ça m'a effrayé au début; qui n'a pas peur de ça ? Mais j'ai vite repris mes petites expériences une fois à la maison. Le débit d'eau était plus rapide lorsque je le voulais. J'arrivais même à créer de petites vagues, dans ma baignore, alors que j'étais parfaitement immobile ! Évidament, j'en ai longuement discuté avec mes parents, car j'avais besoin d'être rassurée moi-même, de savoir qu'au fond je n'étais pas folle, et que je savais bel et bien contrôler l'eau.

Le lendemain de mes vingt-et-un ans, j'eus ouïe, sur un site web, d'une école pour les personnes surdouées, à New-York. Notre intuition, mêlée au destin, fait drôlement les choses... J'ai composé le numéro de téléphone, et j'ai tout de suite dit "Je suis surdouée, je suis spéciale. Je veux m'inscrire à votre école". Et... M'y voilà. Je ne m'étais pas trompée, cet institut est pour les gens dans le même état que moi, les Mutants, comme ils les appellent.

En ce qui concerne le soir de la tempête tropicale, je ne pense pas que mon pouvoir y était pour grand chose... Dieu avait simplement décidé que mon chemin devait continuer, et que Brandon avait accomplit sa mission, qu'il devait partir... Du moins, j'espère. "